Rav Berland’s advice on: Arrogance
Continuing our translation of the book ‘Etzot HaNachal’, a compendium of practical advice culled from Rav Eliezer Berland’s teachings and classes. This week, we’re up to the subject of arrogance.
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A person walks around with a sense that he’s always smarter than the other guy, and that he’s more of a tzaddik than the other person.
And this is why he doesn’t merit, this is why he falls, this is why he fails.[1]
- The whole reason why a person has failures and setbacks in his avodat Hashem (spiritual endeavors), e.g., he can’t wake up in the mornings –
All of this is due to arrogance.
It’s because a person always walks around with the feeling that he’s the biggest tzaddik.[2] He always has that feeling, whether he knows it or not, whether he’s cognizant of it, or not, he’s always walking around with that feeling.[3]
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When a person thinks that he’s a somebody, he chases the Shechina (Divine presence) away.
The work of a person is to know that he’s nothing, that he’s zero. Adam HaRishon’s sin was that he thought he was somebody.
The moment a person knows that he’s nothing, he’s zero, then he needs to bring a korban toda (thanks offering), and to just sing songs of thanks to Hashem, that He even created him, that Hashem even agreed to create him.[4]
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It’s written in Kochavey Or that a person needs to rely on the fact that Hashem created him.
He doesn’t need to rely on being the biggest gaon (Torah genius), or the biggest tzaddik, or the wisest person, or that he’s Moshe Rabbenu. Rather, he just needs to rely on the fact that God created him.[5]
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“All of this means nothing to me.” (Quoting Haman, from Megillat Esther).
Each person thinks that he is the biggest Tzaddik, and that whoever isn’t listen to his opinion should be put to death. ‘I am the most holy! I am the most pure! I’m doing the best job of guarding my eyes!’ And then, he goes around every second of the day with these thoughts that ‘everyone owes me! And why are they depriving me?! Why am I always the last one to get served?!’
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A person has to know that there is a klipa (a dark-side force) called: “All of this means nothing to me.”
This causes a person to feel that he’s the cleverest and the most brainy, and that everyone should be serving him, and that everyone should be his servant. And when people don’t give him exactly what he wants, then he goes crazy – what’s this?!? Why aren’t they listening to me?!?[6]
Straight to the dark side
- The second that a person starts to think, ‘behold, now I’m a Breslover, Baruch Hashem! I’m part of Shuvu Banim, I travelled to Uman, and I get up for the vatikin (dawn) minyan, and I got up for chatzot (halachic midnight)….”
If that person has just a single thought that now, ‘I’m better than those other people who are sleeping 8 or 10 hours a night in their beds’ – all of his avoda, his spiritual work, will go straight to the Sitra Achra (the dark side).[7]
[1] Commentary on Likutey Moharan, Lesson 130.
[2] Ibid.
[3] Ibid.
[4] Commentary on Likutey Moharan Lesson 219.
[5] Ibid.
[6] Commentary on Likutey Moharan Lesson 241.
[7] Ibid.
Conseils sur : Arrogance
. Une personne se balade avec le sentiment qu’il est toujours plus intelligent que l’autre gas, et il est plus d’un Tzadik que l’autre personne.
Et ceci est pourquoi il n’est pas digne, ceci est pourquoi il tombe, ceci est pourquoi il échoue. [1]
. La raison principale pourquoi une personne a des échecs et reculs dans sa avodat Hashem (efforts spirituels), par ex., il ne peut pas se réveiller aux matins –
Tout ceci est dû à l’arrogance.
C’est parce qu’une personne toujours se promène avec la sensation qu’il est le plus grand Tzadik. [2] Il a toujours cette sensation, s’il le sait ou pas, s’il est en est conscient ou pas, il est toujours en train de marcher avec ce sentiment. [3]
. Quand une personne pense qu’il est quelqu’un, il chasse la She’hina (présence Divine).
Le travail d’une personne est de savoir qu’il est rien, qu’il est zéro. La faute d’Adam HaRishon était qu’il pensait qu’il était quelqu’un.
Le moment une personne sait qu’il est rien, il est zéro, ensuite il a besoin d’amener un korban todah (sacrifices de remerciement), et de juste chanter des chants de remerciement à Hachem, qu’Il le créa, que Hashem même convint de le créer. [4]
.C’est écrit dans Kochavey Ohr qu’une personne a besoin de compter sur le fait qu’Hashem le créa.
Il n’a pas besoin de s’appuyer sur le fait d’être le plus grand gaon (génie en Torah), ou le plus grand Tzadik, ou la personne la plus sage, ou qu’il est Moshé Rabbénou. Plutôt, il a juste besoin de s’appuyer sur le fait que D.ieu le créa. [5]
. « Tout ceci signifie rien pour moi. » (Citant Haman, de la Méguilat Esther).
Chaque personne pense qu’il est le plus grand Tzadik, et que quiconque n’écoute pas son opinion devrait être mis à mort.
‘Je suis le plus saint! Je suis le plus pure ! Je suis en train de faire le meilleur travail en gardant mes yeux !’ Et ensuite, il fait le tour chaque seconde du jour avec ses pensées que ‘chacun m’est redevable ! Et pourquoi me privent-ils ?! Pourquoi suis-je toujours le dernier a être servi ?!’
Une personne doit savoir que il y a une klipa (une force du côté obscure) appelée : « Tout ceci signifie rien pour moi. »
Cela cause une personne de ressentir qu’il est le plus intelligent et le plus intello, et que chacun devrait être en train de le servir, et que chacun devrait être son serviteur. Et quand les gens ne lui donnent pas exactement ce qu’il veut, ensuite il devient fou – qu’est-ce ceci ?:? Pourquoi ne sont-ils pas en train de m’écouter ?!? [6]
Directement vers l’autre côté
. La seconde qu’une personne commence à penser, ‘Voici, maintenant je suis un Breslever, Baroukh Hashem ! Je fais partie de Shuvu Banim, j’ai voyagé à Ouman, et je me lève pour le minyan des vatikin (aube), et je me suis levé pour chatzot (minuit halachique)… »
Si cette personne a juste une seule pensée que maintenant, ‘Je suis le meilleur que ces autres gens qui sont en train de dormir 8 à 10 heures par nuit dans leurs lits’ – toute sa avoda, son travail spirituel, ira directement vers la Sitra Acha (l’autre côté). [7]
[1] Commentaire sur le Likoutei Moharan, Torah 130.
[2] Idem.
[3] Idem.
[4] Commentaire sur le Likoutei Moharan, Torah 219. [5] Idem.
[6] Commentaire sur le Likoutei Moharan, Torah 241.
[7] Idem.