Rabbi Berland’s Advice on: Guarding one’s eyes
Continuing our series translating Etzot HaNachal, a compendium of practical advice by Rabbi Eliezer Berland, shlita, based on the teaching of Rebbe Nachman of Breslov.
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The ‘Sefer HaChinuch’ (mitzvah 185) says an awesome thing:
That a man should consider his meeting with a woman as though he is staring at Gehinnom.
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Rabbi Eliyahu Lopian told us that the Angel of Death awaits in the street.
When you leave the Beis HaMidrash, know that the Angel of Death is waiting for you at the entrance, ready to make you stumble and to burn up everything you’ve just learned.
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When crossing the road you don’t need to look at the most ugly things.
Close your eyes, in any event someone behind will beep you if necessary, what’s going to happen? Another few moments of guarding your eyes is worth everything.
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A person can travel the entire country, the entire world guarding his eyes.
There are people who go to Uman and return and don’t open their eyes the entire way.
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Even a man who’s driving a car can guard his eyes. He can ask Hashem for help.
Avraham Avinu went through the whole world. He closed his eyes and didn’t see a thing. The children of Yaakov Avinu went from Israel down to Egypt. They didn’t open their eyes the whole way.
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A man looks at what’s going on in the street and this is ‘oness’ (compulsion/no choice).
The Rebbe says, if its oness then he doesn’t get punished. But he still loses out.
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They don’t punish something which comes through oness, but afterwards the person permits himself to look.
(Like it says), a person who sins and repeats it, it becomes like something permitted for him. He says, one way or another I’m going to look anyway, one way or another I’m going to see things. But, when you lose your mochin (mind/intellect), you lose everything.
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When a person walks down the street, he has a yetzer hara to look around him.
But he doesn’t need to specifically walk down the sidewalk, amongst other people, neither does he need to walk in the middle of the road amongst the traffic. Rather, he can walk on the edge of the sidewalk or slightly on the road on the side of the sidewalk.
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On every holy action there are ten klipot (husks).
On every instance of guarding one’s eyes, there are ten klipot. A man closes his eyes and then opens them like a spring, he closes them again and once more opens them like a spring.
He should do this a million times each day, until one day he merits to guard his eyes. He should not despair even if he falls a billion times, he should get up a billion and one times. This is our work.
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There is tremendous work involved in not looking to the side.
A person steals glances to the side. He knows that it’s forbidden to look directly, so he always steals glances from the side.
On this, he needs to make endless teshuva, because a Jew is not suspected of looking directly, but looking from the side… On this he needs to make endless teshuva, not to look from the side.
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If you have the possibility of guarding your eyes, you should know that guarding the eyes is worth three thousand dollars.
Just like buying an etrog for a thousand dollars. After all, isn’t guarding your eyes worth much more than an etrog?
With an etrog, it’s possible to also fulfill your obligation with a less expensive etrog, that’s worth only a hundred dollars, fifty dollars, even one worth just fifty shekel is enough to fulfill your obligation. But, guarding your eyes, that’s something where it’s impossible to fulfill your obligation!
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If you caused a blemish with your eyes, so you caused a blemish with your eyes!
This isn’t a matter of more expensive or less expensive. You caused a blemish with your eyes! You transgressed a negative commandment!
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Avraham Avinu would not look outside his dalet amot (approx. 2 meters).
When a person lifts up his eyes to Heaven his da’at (spiritual awareness) returns to him.
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Conseils sur: Guarder ses yeux
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Le ‘Sefer HaChinuch’ (mitzvah 185) dit une chose incroyable:
Qu’un homme devrait considérer une rencontre avec une femme comme s’il est en train de regarder au Gehinnom.
Rabbi Eliyahu Lopian nous a enseigné que l’ange de la Mort attend dans la rue.
Quand tu quittes le Beis HaMidrash, sache que l’ange de la Mort est en train d’attendre pour toi à l’entrée, prêt de te faire trébucher et de brûler chaque chose que tu viens juste d’apprendre.
En traversant la route tu n’as pas besoin de regarder aux choses les plus laides.
Ferme tes yeux, de toute manière quelqu’un te bipera si nécessaire, qu’est ce qui est en train de se passer ? Encore quelques instants de garder tes yeux est d’une valeur sans pareille.
Une personne peut voyager le pays entier, le monde entier gardant ses yeux.
Il y’a des gens qui vont à Ouman et reviennent et n’ouvrent pas leurs yeux le chemin entier.
Même un homme qui est en train de conduire peut garder ses yeux. Il peut demander à Hashem pour de l’aide.
Avraham Avinou a traversé le monde entier. Il ferma ses yeux et ne vit aucunr chose. Les enfants de Yaakov Avinou descendirent d’Yisrael vers l’Égypte. Ils n’ouvrirent pas leurs yeux tout le long du chemin.
Un homme regarde à ce qui se passe dans la rue et ceci est une ‘compulsion’ (une compulsion/dénué de choix/n’a pas le choix/par force).
Le Rebbe dit, si sa ‘compulsion’ ensuite il n’est pas puni. Mais il perd toujours.
Ils ne punissent pas quelque chose qui vient ‘sans choix/par compulsion’, mais par la suite la personne se permet lui-même de regarder.
(Comme c’est dit), une personne qui pèche et le répète, ça devient comme quelque chose qui lui est permis. Il dit, d’une façon ou d’une autre je vais regarder de toute façon, d’une façon ou d’une autre je vais voir les choses. Mais, quand tu perds tes mochin (esprit/intellect), tu perds tout.
Quand une personne marche dans la rue, il a un yetzer hara de regarder autour de lui.
Mais il n’a pas besoin spécifiquement de marcher sur le trottoir, parmi les autres gens, ni il n’a besoin de marcher au milieu de la rue parmi le traffic. Plutôt, il peut marcher sur le bord du trottoir ou limite sur la route sur le côté du trottoir.
Dns chaque action sainte il y’a 10 klipot (écorces).
Sur chaque cas de garder ses yeux, il y’a 10 klipot. Un homme ferme ses yeux et ensuite les ouvre comme un ressort, il les ferme encore et une nouvelle fois les œuvre comme un ressort.
Il devrait faire ceci un million de fois chaque jour, jusqu à qu’un jour il mérite de garder ses yeux. Il ne devrait pas désespérer même s’il tombe un milliard de fois, il devrait se relever un milliard et une fois. Ceci est notre travail.
Il y’a un énorme travail impliqué dans ne pas regarder de côté.
Une personne vole des regards sur le côté. Il sait que c’est interdit de regarder directement, donc il toujours vole des regards de côté.
Sur ceci, il a besoin de faire une teshuva infinie, parce qu’un juif n’est pas suspecté de regarder directement, mais de regarder sur le côté… Sur ceci il a besoin de faire une teshuva infinie, ne pas regarder sur le côté.
Si tu as la possibilité de garder tes yeux, tu devrais savoir que garder ses yeux vaut trois mille dollars.
Juste comme acheter un etrog pour un millier de dollars. Après tout, n’est-ce pas que garder ses yeux vaut beaucoup plus qu’un etrog?
Avec un etrog, c’est possible d’également accomplir ton obligation avec un etrog moins cher, qui coûte seulement un millier de dollars, qui vaut seulement une centaine de dollars, cinquante dollars, même un qui vaut juste cinquante shekels est assez pour accomplir ton obligation. Mais, garder tes yeux, c’est quelque chose où c’est impossible d’accomplir ton obligation !
Si tu as causé un défaut avec tes yeux, donc tu as causé un défaut avec tes yeux !
Ce n’est pas un problème de plus cher ou moins cher. Tu as causé un défaut avec tes yeux ! Tu as transgressé un commandement négatif !
Avraham Avinu n’aurais pas regarder à l’extérieur de dalet amot (approx. 2 mètres).
Quand une personne lève ses yeux au Ciel son da’at (conscience spirituelle) retourne à lui.
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